Bronzette en solitaire ... Ou pas ! (PV Mistu)

Messages : 35 Date d'inscription : 14/07/2012

Voilà maintenant un petit moment que le jeune Yokai, à la chevelure blonde était là, dans le parc. Il ne faisait rien de précis, mais ce à quoi il pensait ne pouvait pas être plus clair ! Il se sentait seul en réalité, bon oui d'accord c'est ridicule ! Et Haru avait même extrêmement honte à se l'avouer, mais surtout à le reconnaître. Être un play boy avait du bon et du mauvais. Le bon côté ? Toutes les filles, ou presque, se retourne sur lui en souriant doucement. Le mauvais ? Et bien on a beau avoir une foule de jeunes filles vous courir après, à un moment la solitude vous gagne, et là, on se sent tel un idiot perdu en pleine rue. Voir pire

Était-ce dans ce but qu'Haru était là ? A marcher sur un sentier le regard vide. Peut-être aller savoir. Son instinct lui avait dicté de sortir prendre l'air. L'odeur de renfermement que son appartement dégageait commençait à le rendre malade, normal quand quelques paires de chaussettes traînent à droite à gauche. Je précise qu'elles sont sales !

M'enfin, comme le disait le play boy, et comme il le dira toujours "ça n'est qu'un mauvais moment à passer". Mais ce "moment" dure depuis trop longtemps.

Un banc de libre se présenta à lui et il alla s'y asseoir en soupirant. Le paysage avait beau être splendide, et le temps radieux il n'y avait rien à faire. Le jeune homme n'était décidément pas de bonne humeur. Surement l'odeur des chaussettes sales ...

Sur ce dernier geste il observa attentivement les joggeurs, attardant son regard violet sur les jeunes filles qui passaient devant lui

Mais mon dieu qu'il était seul. Il se surprit même à prier pour que quelqu'un, ou même n'importe quoi l'aborde !

Mitsuzuko s’ennuyait un peu. C’était rare, mais voilà, elle n’avait rien à faire. La période de la pleine lune venait tout juste de se terminer et donc, elle avait encore un mois à ne rien faire. Ou peut-être pas… Elle pouvait toujours bien partir à la recherche d’une mauvaise personne. Et pour trouver les crapules, il fallait se promener. Mitsuzuko avait donc enfilé son habit d’été et avait quitté le logement qu’elle habitait de temps en temps. Sa première destination était le parc.

Là-bas, il y avait beaucoup de gens. Il faisait beau et donc, les habitants profitaient du bon temps pour sortir s’amuser. Mitsu’ marchait sur un sentier, elle pouvait bien voir quelques personnes courir pour se maintenir en forme, d’autre rester à l’ombre d’un arbre près de leur panier de pique-nique, ou encore, certains ne faisaient qu’admirer la vue ou chercher des insectes, observer les oiseaux... Bref, ils profitaient tous de la vie! Et ils avaient bien raison de le faire. Du moment qu’ils restaient honnêtes, ils en avaient bien le droit.

Mitsuzuko arriva près d’un banc où un jeune homme était assis. Il avait l’air de s’ennuyer lui aussi. En même temps, les gens ont toujours besoin de compagnie. Eh bien, où étaient passés les amis de ce type? La fiancée de la mort se décala un peu pour laisser passer des coureurs. Elle remarqua du même coup que le garçon assis sur le banc s’attardait sur les jeunes filles qui passaient par-là... peut-être qu’il avait besoin d’une petite-amie. Mais pour ça, il ne fallait pas qu’il reste seul... Eh bien.

Ce ne fut que lorsque Mitsuzuko fit un pas pour recommencer son chemin qu’elle se rendit compte qu’elle était restée un moment immobile, à fixer le mec. Oups. Peut-être qu’il l’avait vue? Si c’était le cas, elle devait s’en aller avant qu’il ne pense qu’elle voulait lui parler. Juste avant de commencer à s’en aller, elle croisa son regard. Mitsuzuko ne montra aucunes expressions et elle passa devant lui. Elle avait d’autres choses à faire...

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Haru observait attentivement un groupe de jeunes filles, lorsqu'il sentit un regard se poser sur lui. Tiens il semblerait que sa solitude allait prendre fin ! Comment pouvait bien être la jeune femme, enfin il l'espérait cruellement ! Être abordé par un homme, le dégoutait rien que d'y penser. Alors en vrai ... Imaginer le ! Ce pauvre garçon, sa couleur de peau si parfaite passerait au vert kaki avant de redevenir normale. Mais tout ceci n'était qu'un mauvais rêve ! Sur ce il se décida finalement à tourner la tête vers la personne qui était en train de l'observer.

Pourtant la jeune femme, comme il l'avait prédit était sur le point de repartir. Une tête de moins que le jeune homme, il faut dire qu'il toise au moins un mètre quatre vingt cinq, alors elle ... Hm disons une bonne dizaine de centimètre en moins, les cheveux noirs et longs, brillants au soleil, et des yeux dorés. Même si Haru ne les avaient aperçut qu'un bref instant il était difficile de se tromper, la couleur de l'iris était tellement improbable ! Quoi que Haru était assez mal placé pour penser cela.

Il regarda attentivement la jeune femme passer devant lui, elle ne montra aucune expressions. Mais Haru toussota volontairement en la regardant. Il croisa les jambes et se laissa aller contre le dossier du banc en souriant.

- Pas la peine de faire mine de partir, je vous ai vu me regarder ! La discrétion n'était pas au rendez-vous pour le coup mademoiselle. Dit-il avec une certaine désinvolture dans la voix.

Haru la regarda simplement, il était tellement décontracté dans cette position qu'il s'étira de façon, assez implicite, de montrer son aisance. Car après tout la demoiselle semblait un minimum embarrassé, fixer quelqu'un était impolie mais en réalité il s'en moquait totalement. Mon dieu qu'il aimait créer de la gène envers les autres. En particulier les femmes, pour la simple est bonne raison que c'est elles qui réagissent le plus.

Qu'est ce qu'une charmante demoiselle fait ici ? Et surtout une demoiselle seule ?

Mais il attendit en silence une réponse, mais un immense sourire s'était au fur et à mesure dessiner sur ses lèvres de Yokai.

Mitsuzuko croyait pouvoir s’en aller bien tranquillement mais, il fallut que la voix du jeune homme assis sur le banc la stoppe en lui adressant la parole. La fiancée de la mort se tourna donc vers lui, écoutant ce qu’il disait. Il parlait de la discrétion... Il était vrai que pour cette fois, elle n’avait pas été des moins voyantes, à le fixer comme ça. À l’avenir, elle allait faire mieux. Beaucoup mieux. Le jeune homme s’étira assez... implicitement. Il était vraiment à l’aise sur son banc, nul ne pourrait dire le contraire!

- Qu'est-ce qu'une charmante demoiselle fait ici? Et surtout une demoiselle seule?

Mitsuzuko ne lui répondit pas. Elle se tourna définitivement vers lui, lui faisant face. Et elle l’observa quelques secondes de la tête aux pieds. Plus la peine d’être discrète, il le remarquerait certainement de toute façon. Alors... il avait de beaux cheveux blonds et son corps était bien bâtit. Il devait certainement plaire à beaucoup de jeunes femmes... Sinon, ses yeux étaient assez uniques. De toute son existence, c’était la première fois que Mitsu’ voyait une couleur de ce genre. Violets, mais spéciaux. Oui, ce jeune homme avait vraiment une paire de mirettes uniques! Quant à Mitsuzuko, elle connaissait bien une personne qui avait la même couleur d’yeux qu’elle. Mais bon, cette personne n’existait même plus de toute façon. Finalement, Mitsuzuko répondit à sa question.

- La même chose que la plupart des personnes ici présentes... je profite du bon temps. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser...

La jeune fille fit demi-tour en tournant les talons. Elle avait d’autres choses à faire que de parler à quelqu’un qui n’avait pas fait quelque chose de mal sous ses yeux. Mitsu jeta un dernier regard vers le blond avant de continuer son chemin. Mais bon, elle ne put pas aller bien loin car encore une fois (elle n'était qu'à quelques mètres du banc où le jeune homme était assis), un groupe de personnes arriva en vitesse et elle dû s’enlever du chemin un instant. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû aller au parc, finalement...

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- La même chose que la plupart des personnes ici présentes... je profite du bon temps. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser...

Haru fixa un moment la jeune femme, qui visiblement cherchait à s'éloigner de lui. Le gênait-elle ? Un large sourire se dessina alors sur ses lèvres. Mon dieu qu'il adorait faire cela, et peu lui importait la façon dont-il le faisait. Il se leva pour se mettre derrière elle, et murmura doucement

- Puis-je vous inviter ? Ou êtes vous ici pour affaire ? Car vu vôtre attitude, je ne pense pas que vous soyez le pour vous "détendre" comme vous le prétendez.

Haru se doutait qu'elle n'était la que pour un but précis. Une personne venu ici pour se détendre ne cherchait pas désespérément quelqu'un ou quelque chose du regard. Décidément elle n'était vraiment pas doué pour la discrétion. Prendre des cours pour elle serait presque une obligation se dit-il en souriant toujours de la même façon.

Haru finit par fermer la bouche pour ne plus rien dire, effectivement elle avait manqué de discrétion mais ça n'avait pas été si flagrant que ça. Certes Haru à des bons yeux, mais n’allons pas lui donner des compétences divines ! Mais ce qui fit taire le jeune homme était bien plus simple et complexe en même temps. Oui maintenant qu'il y repensait : pourquoi cherchait-elle à être discrète. Que tentait-elle de faire ? Elle voulait ne pas être aperçut oui mais de qui ? C'est de cette façon qu'Haru finit par se lever et ratissa du regard les environs voulant connaître la raison de la discrétion de la jeune femme. Pourquoi une aussi jolie fille voudrait passer inaperçu !? Aux yeux d'Haru ça n'était pas logique, sauf si on lui expliquait clairement les choses.

(sorry pour cette merde ... ><)

Le jeune homme s'était levé pour se placer juste derrière elle. Mitsuzuko ne broncha pas. Elle écouta simplement le murmure qui parvenait à ses oreilles.

- Puis-je vous inviter ? Ou êtes vous ici pour affaire ? Car vu vôtre attitude, je ne pense pas que vous soyez le pour vous "détendre" comme vous le prétendez.

La fiancée de la mort baissa les yeux un instant. Elle aurait dû être plus discrète dès le début, en effet... mais pas trop non plus! Mais qu'est-ce qu'il se passait dans son cerveau? Où avait-elle la tête? Maintenant, il y avait un type qui se doutait certainement de quelque chose. Or, il ne fallait pas qu'il sache quoi que ce soit... sinon ça allait être la fessée et elle allait s'attirer tout un tas d'ennuis! Mitsuzuko tourna la tête vers le garçon de façon à ce qu'il la voit de profil. Elle lui jeta un regard avant de lui répondre:

- Mêlez-vous simplement de vos affaires.

Puis elle retourna son visage vers l'avant, fouettant légèrement le jeune homme au visage par le mouvement de sa grande queue de cheval. Et elle continua à marcher tranquillement sur le petit sentier. Elle allait sortir du parc et marcher un peu partout dans la ville, tiens et si jamais elle croisait une personne louche, elle irait directement sur sa liste. D'habitude, ce n'était pas bien compliqué de dénicher un antagoniste... mais dans ce parc, tous le monde semblaient insouciants et indifférents au côté cruel et sans scrupules de cette ville, en partie composée de personnes qu'ils côtoient tous les jours!

Alors que Mitsu était plongée dans ses pensées, elle se fit bousculer par derrière et un homme à l'allure tout à fait banale la tassa de son chemin sans aucune politesse. La fiancée de la mort grogna lors de l'impact et l'homme paru s'en contre-ficher, il se contenta de l'ignorer royalement, ce qui piqua intérieurement la brunette. Celle-ci l'examina quelques secondes. Démarche rapide, pas un regard aux objets alentour, deux ou trois autres bousculades à des personnes innocentes... soit cet homme avait un problème, soit il était la cause d'un problème. Dans les deux cas, il y avait une personne à surveiller jusqu'à la prochaine pleine lune... Mitsuzuko épousseta ses vêtements un coup et recommença à marcher mais cette fois, avec une cible en tête.

Du point de vue des gens normaux, elle ne faisait que se promener. Il fallait conserver cette image. C'était ça le plus important maintenant dans l'esprit de Mitsu. Elle avait presque oublié l'existence du jeune blond fouineur...

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- Mêlez-vous simplement de vos affaires.

Haru prit un petit coup par la queue de cheval de la demoiselle. Un geste qu'il n'apprécia pas vraiment, s'il ne s'était pas retenu comme le lui avait dictée sa conscience il l'aurait attraper par les cheveux pour la tirer en arrière, tout en hurlant haut et fort qu'elle pistait quelqu'un. Mais il ne fît rien heureusement pour elle. Juste ce geste avait agacé le garçon.

Il l'observa alors qu'elle s'éloignait sur le chemin. Après s'être fait percuté par un pur inconnu Haru se décida encore une fois à la suivre. Non pas qu'il allait l'aider si jamais elle avait quelque chose à faire, c'était juste pour attiser l'agacement que l'autre homme avait provoqué. La demoiselle ne lui avait toujours pas dit son nom d'ailleurs. Mais en réalité il s'en moquait, au fond de lui il voulait juste s'occuper un moment ; plutôt que de rester là, à ne rien faire.

Ayant quelques pouvoirs, certes pas digne des plus grands Yokais, mais quand même ... Suffisamment pour causer des ennuis ou juste semer le trouble. Juste histoire de s'amuser un peu pensa-t-il en souriant le plus discrètement possible.

Aussi non loin de la brunette snob, se trouvait un mini lac dans lequel barbotait joyeusement plusieurs enfants. Une idée lui vînt alors, le yokai tendit la main vers le point d'eau et se concentra, il forma une immense bulle dans son esprit et la déplaça jusqu'à la demoiselle qui avait eu le culot de l'ignoré et de lui donner un coup avec sa chevelure. Déjà en plein fou rire il déversa la flotte sur elle rien qu'en claquant des doigts. Trop fier de lui il se retrouva plier en deux hilare. Plusieurs personnes ayant vu la scène riaient aussi de bon coeur. Mais ça n'était pas le cas d'Haru qui avait fait ça par pure moquerie. Tellement il riait aux éclats, ses yeux devinrent humides, allait-il pleuré pour ça ? Il en aurait été bien capable. Mais un petit détail l'empêchait de pleurer de rire : la réaction de la brunette.

Ah oui, Mitsuzuko avait ne position parfaite pour suivre sa cible. Ni trop loin, ni trop près, tout se déroulait comme prévu. Mais l avait fallu que quelque chose la déconcentre: de l'eau apparût soudainement au dessus de sa tête et la mouilla complètement. Un rire dont la voix lui était familière retentit avant que le rire d'autres personnes ne le rejoignent. Le blondinet... il se moquait d'elle. À l'entendre, il était impossible de ne pas deviner que c'était lui qui avait fait cette ''blague''. Le coup de l’humiliation, hein? Mitsuzuko n'avait pas bougé, elle s'était immobilisé sur le coup. À cause de ce foutu blond, elle venait de perdre de vue sa cible en un seul instant!

Parmi les rires, la fiancée de la mort entendit soudainement un homme demander du feu à un autre. Elle les localisa: ils étaient sous un arbre et regardaient la scène. Une allumette craqua... c'était le moment de réagir! Mitsuzuko sortit et déplia l'un de ses ses éventails à la vitesse de l'éclair et se servit de la flamme de l'allumette pour créer une boulette de feu bien chiante qu'elle envoya en un mouvement sur le pied du blond qui commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Ce fut à son tour de se faire rire de lui lorsque la petite flamme lui brûla les orteils!

La fiancée de la mort s'était retournée et le regardait avec un sourire moqueur. Puis, toujours mouillée, elle fit demi-tour et reprit son chemin, question de retrouver sa cible... et si il essayait une fois de plus de la déranger dans son travail, sa réaction allait être bien pire. Non mais!